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Syndicat National de l’Enseignement Technique Agricole Public

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Bourgogne : déclaration intersyndicale au CTREA du 11 octobre 2013

vendredi 18 octobre 2013

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Les représentants des personnels de l’Enseignement Agricole Public SE-UNSA UNSA Union nationale des syndicats autonomes , SNETAP-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire et SYAC-CGT SYAC-CGT Syndicat de l’agriculture et de la consommation, ancienne dénomination du syndicat national du ministère de l’Agriculture et de la Pêche et des Établissements publics de la Confédération générale du travail dénoncent les conditions de cette rentrée 2013 dans l’enseignement Agricole Public.

  • 1. Des plafonnements d’effectifs ont conduit à refuser d’inscrire des élèves qui avaient choisi l’Enseignement Agricole Public, et à refuser d’accueillir dans leur lycée d’origine des élèves redoublants.
  • 2. Dans plusieurs établissements, le regroupement de filières différentes dans une même classe conduit à de grandes difficultés pédagogiques.
  • 3. Les moyens en DGH DGH Dotation globale horaire sont insuffisants pour que tous les élèves de Première et de Terminale puissent suivre un enseignement facultatif. Nous rappelons que le terme facultatif doit s’appliquer aux élèves, qui ont le choix de suivre ou non un enseignement, mais ne s’applique pas aux établissements, qui doivent proposer ces enseignements à tous les élèves de Première et de Terminale.
  • 4. Les moyens en DGH sont insuffisants pour que tous les dédoublements prévus par les textes réglementaires soient assurés. Ce sont des cours d’anglais non dédoublés ou des TP d’informatique où il n’y a pas assez d’ordinateur pour tous les élèves… La réglementation prévoit, selon les matières, un certain nombre d’heures dédoublées, et cette réglementation n’est pas respectée, au détriment de la qualité de l’enseignement.
  • 5. Le fait que la DGH soit insuffisante pour assurer tous les dédoublements amène les équipes de Direction à devoir faire des choix, les mettant dans une situation d’arbitre difficile à vivre pour tous. Les équipes enseignantes sont mises en situation de rivalité,
    et ces conditions de travail ne sont pas favorables à un travail serein.
  • 6. Certains sites ne bénéficient pas dans leur dotation d’un poste d’infirmière à plein temps, malgré la présence de nombreux élèves internes. Ce manque a des conséquences sur les conditions d’accueil des élèves, mais également sur les conditions de travail des
    équipes d’enseignement, de Direction et de vie scolaire, ces dernières s’amenuisant globalement cette rentrée en Bourgogne alors qu’elles avaient besoin d’être confortées.
    Nous accueillons pour la semaine des élèves ayant parfois de grandes difficultés ; une infirmière à temps plein sur chaque site ainsi que des équipes de vie scolaire renforcées sont nécessaires pour faire face aux situations relevant parfois de la détresse extrême.
  • 7. Les équipes administratives, souvent réduites à peau de chagrin, ne sont plus en mesure d’effectuer leur travail dans de bonnes conditions, et souvent une partie des tâches administratives revient aux équipes de vie scolaire ou de Direction, dont ce n’est pas la
    mission, contribuant à les éloigner de leurs missions propres.

Dijon, le 11 octobre 2013