Fin juin 2009, c’est dans une dizaine de centre de correction des épreuves écrites des examens de l’enseignement agricole que des militants, à l’appel de l’intersyndicale Snetap-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire , Syac-CGT CGT Confédération générale du travail et Sud-rural, ont manifesté leur exaspération face à la façon dont l’enseignement agricole public est traité, et exprimé leurs revendications les plus immédiates :

• rétablissement des 45 emplois de contractuels injustement supprimés ;
• rétablissement des 88 emplois d’enseignants et des 64 emplois d’administratifs supprimés au budget 2009, malgré le vote de crédits supplémentaires par le parlement ;
• moratoires sur les suppressions d’emplois dans les futurs budgets, à partir de 2010.

La carte ci-dessous localise ces différentes actions.

Vous pouvez également télécharger librement ce document au format pdf, pour impression et affichage sur les panneaux syndicaux.

Si, comme en Aquitaine, la situation a su être gérée par l’autorité académique dans un soucis d’apaisement, c’est loin d’avoir été le cas partout, et on a pu constater :

• des déployements hors de mesure des forces de l’ordre, les correcteurs contraints d’oeuvrer sous surveillance policière ;
• la mise en place de centre de corrections pirates dans des établissements privés ;
• des pressions et des menaces, allant jusqu’au licenciement, contre les correcteurs qui voulaient participer à l’action.

On peut espérer que le nouveau ministre saura mettre en oeuvre une autre façon de conduire le dialogue social, dans l’enseignement agricole public, et dans le ministère de l’agriculture dans son ensemble.