L’enseignement agricole public en danger

Toujours moins de moyens pour le service public

Cette pénurie de moyens est durement ressentie dans l’enseignement agricole public.

Au lycée Charlemagne [1], elle se traduit par :

• Des heures d’enseignement non dédoublées (agro-équipement) ;
• Des cours de différents niveaux regroupés (langues vivantes) et de différentes classes (économie) ;
• Des heures non assurées ou assurées 3 mois après la rentrée des élèves (EPS EPS Éducation Physique et Sportive ) ;
• Un personnel de surveillance en diminution et insuffisant.

Et, à l’avenir, se profilent :

• De nouvelles grilles horaires, résultat d’une logique purement comptable, qui conduisent à réduire des heures d’enseignement pour des programmes inchangés ;
• Des postes menacés : 8,6 postes de collègues ayant demandé leur mutation n’apparaissent plus sur les listes ;
• Une nouvelle baisse de la DGH DGH Dotation globale horaire (dotation globale horaire = volume d’heures affecté à l’établissement) ;
• Le non remplacement des personnels absents avant un mois ;
• Le transfert des TOS TOS (personnels) Techniciens, Ouvriers et de Services (techniciens, ouvriers, services) et toutes les interrogations qu’il suscite.
• Nous demandons l’arret de cette politique destructrice.

Nous reclamons des moyens financiers et humains pour assurer un enseignement public de qualite.

LA LOI FILLON, dans sa version actuelle, ne répond pas aux inquiétudes des élèves, des enseignants et des personnels : un enseignement professionnel en danger, un manque d’ambition et de moyens pour faire réussir les élèves, la suppression de pratiques pédagogiques novatrices et appréciées (TPE TPE Travaux personnels encadrés ).

Nous refusons que, de nouveau, une loi qui determine l’avenir du systeme educatif soit adoptee dans l’urgence et sans debat.

Les représentants des personnels,
des parents d’élèves et des élèves
du LEGTA LEGTA Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole Charlemagne