Faisant suite à notre action nationale,
- livre noir sur l’acceuil des jeunes en situations de handicap http://www.snetap-fsu.fr/IMG/pdf/livre_noir_journeehandicap-03.pdf
- 10 propositions pour l’inclusion
http://www.snetap-fsu.fr/L-inclusion-des-jeunes-en-situation-de-handicap-appelle-de-vraies-mesures.html
cette rencontre s’inscrivait dans notre plan d’action intersyndicale pour avancer très concrètement sur
cette question. Ce service a pour mission de mettre en œuvre le plan de formation, d’organiser les
examens de l’enseignement agricole. C’est la raison pour laquelle nous avons abordé très précisément
deux points majeurs sur les conditions d’accueil de ces jeunes.
La DGER
DGER
Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche
a tout d’abord rappelé que le handicap était une priorité du quinquennat mais a aussitôt
reconnu des difficultés importantes pour résoudre des problèmes réels et sérieux.
Certes deux référentes handicap ont été nommées...mais elles ne sont que deux et à l’échelle
nationale. Quand, dans un autre temps, l’agroécologie était une priorité nationale, les référents étaient
locaux !
Certes, les problèmes quant à l’organisation des examens sont pour certains identifiés et font l’objet
d’une nouvelle NS. Mais, celle ci devait sortir il y a plus d’un an...et ne sortira pas avant juin et donc ne
sera applicable que pour la session 2019.
Certes, une convention sera signée avec l’Education Nationale à l’occasion du prochain salon de
l’agriculture et notamment sur la mise en place de formations partagées sur la question des jeunes en
situation de handicap...mais les personnels de l’enseignement agricole (enseignants, AESH
AESH
Accompagnant des élèves en situation de handicap.
,
personnels de vie scolaire, de Direction…) n’ont toujours pas les mêmes droits, les mêmes contrats,
les mêmes rémunérations qu’à l’Education Nationale.
Très clairement, le Ministre de l’Agriculture et la DGER ne saisissent pas l’urgence du problème dans
les établissements. Ils ne saisissent pas que les jeunes et leurs familles ne peuvent être
accompagnés, aidés comme la loi de 2005 l’implique. Ils ne saisissent pas les difficultés, les
souffrances des équipes éducatives devant ce travail empêché. Ils ne saisissent pas que le bénévolat
sur lequel repose trop largement l’accueil de ces jeunes ne peut plus durer.
Nous allons dans les prochains jours interpeller très directement le Ministre sur ce jour et
enclencher une action forte pour montrer la détermination de TOUTES et à TOUS à permettre
l’inclusion scolaire dans de bonnes conditions au service de la réussite de ces jeunes.
Plus de détails sur les échanges ici :