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Syndicat National de l’Enseignement Technique Agricole Public

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Aquitaine - Rencontre Snetap-FSU / Mme la chef du SRFD

mercredi 15 juillet 2015

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Le Snetap-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire a souhaité rencontrer Madame REGONDAUD, nouvelle chef du SRFD SRFD Services Régionaux de la Formation et du Développement , récemment nommée en Aquitaine.

La rencontre a eu lieu lundi 06 juillet 2015 à la DRAAF DRAAF Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt en présence de M.JAMME, adjoint SRFD SRFD Services Régionaux de la Formation et du Développement .
Le Snetap-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire étaient représenté par Étienne BERGES, Olivier BLEUNVEN, Laurence DAUTRAIX et Alain GODOT.

En introduction, le Snetap-FSU a rappelé que cette rencontre avait pour objet une première prise de contact en bilatérale avec Mme la chef de service et d’engager avec elle un processus de dialogue et de concertation. Il a souligné les difficultés de travail et de concertation avec la précédente chef de service.

Le Snetap-FSU a ensuite rappelé l’objet du boycott du CREA le 30 juin 2015 en le situant dans l’action nationale de défense de l’enseignement agricole public.

Il a fait remarquer que la part de l’EAP EAP Enseignement Agricole Public
ou
Emploi d’avenir professeur
a largement diminuée en Aquitaine
ces dix dernières années (même si le SRFD souligne une légère augmentation les 2 années précédentes). La question des seuils d’effectifs par classe est dans cette dynamique de baisse en privant les établissements de toute ambition. Enfin le peu de demande de structures de la part du public nous interroge et est à la fois la cause et la conséquence d’un manque de dynamisme.
Les causes invoquées par le SRFD sont budgétaires : si le nombre de postes a bien augmenté depuis 2012 pour l’EAP ils sont phagocytés par la formation des reçus concours et la déprécarisation. Ces deux raisons expliquent les contraintes budgétaires et la perte chaque année de plusieurs équivalents temps plein dans la dotation régionale.
Le Snetap-FSU conteste ces données conjoncturelles et souligne que l’EAP est mal traité depuis bien plus longtemps.

Concernant l’évolution démographique (augmentation importante du nombre d’élèves à l’entrée au lycée), le Snetap-FSU a rappelé la nécessité de l’enseignement agricole public à y répondre par l’ouverture de classes et/ou l’augmentation des seuils. L’EN EN Éducation nationale a déjà anticipé, l’EAP ne peut pas être à côté de cette évolution.
Enfin, sur ce point, l’importance des enseignements facultatifs est mise en avant car ils peuvent être déterminants dans le choix d’un établissement par une famille.
Sur ces éléments, les propos du SRFD sont encore et toujours « on ne voit pas d’ embellie pour les 3 années à venir. »

Concernant les différentes voix de formation, le Snetap-FSU demande qu’il y ait une vraie concertation entre les différents acteurs et plus particulièrement avec le Conseil Régional pour la carte d’ouvertures, notamment par apprentissage. Nous avons fait référence à l’ouverture d’un BTSA BTSA Brevet de Technicien Supérieur Agricole ACSE en MFR dans le 64 par apprentissage qui va concurrencer les formations existantes dans le public (Pau et Dax).
Sur ce point, le SRFD déplore cette situation et confirme (comme l’avais annoncé le Conseil Régional le 3 juillet) qu’un protocole de travail et de concertation est en train d’être réalisé avec le Conseil Régional. Le Snetap-FSU demande à être consulté pour valider ce protocole dans les instances représentatives.

Enfin concernant les langues vivantes, le Snetap-FSU a rappelé l’identité forte de notre région tournée vers l’Espagne et regrette que le choix des élèves et des familles ne puisse être accordé du fait de manque de moyens. Dans certains LPA LPA Lycée Professionnel Agricole , il n’y a même plus de langue 2 ! C’est un handicap non concevable en 2015.
Le Snetap-FSU a demandé que toutes les situations soient étudiées pour les établissements sachant que pour l’instant seul Oloron a reçu les moyens supplémentaires. Ce n’est pas le cas de Tonneins, par exemple, et nous le dénonçons.
Une fois de plus la réponse du SRFD est simple « si nous avons 2 langues vivantes dans tous les lycées professionnels, nous avons besoin de 6 équivalents temps plein, et nous ne les avons pas ! »