SNETAP-FSU

Syndicat National de l’Enseignement Technique Agricole Public

Accueil > Les Dossiers > Enseignement supérieur > . CNESERAAV > . Séances du CNESERAAV > CNESERAAV du 7 octobre 2020 - Déclaration FSU / CGT

CNESERAAV du 7 octobre 2020 - Déclaration FSU / CGT

vendredi 9 octobre 2020

Enregistrer au format PDF

Le CNESERAAV CNESERAAV Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche agricole, agroalimentaire et vétérinaire était réunit en session permanente le 7 octobre dernier.
En introduction de cette réunion, la FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire a rappelé, au travers de la déclaration intersyndicale, son opposition au projet de loi de programmation pluriannuelle de la Recherche (LPPR) 2021 - 2030.
Mais la FSU avec la CGT CGT Confédération générale du travail a souhaité, également en déclaration liminaire, rajouter des éléments de mécontentement concernant les aspects RH.
Retrouvez ci-dessous la déclaration liminaire FSU / CGT.

Nous avons construit ensemble un projet ambitieux avec la CPI vétérinaire qui sera notre nouvelle première année dans l’école. Nous avons recruté des enseignant.es de qualité, moteurs pour réaliser ce projet. Ces enseignant.es plein.es d’espoirs et motivé.es, pensaient intégrer un ministère dynamique, innovant soucieux de la qualité de vie au travail de ses agents. Quelle déception quand, à peine recruté.es, ces nouveaux.elles enseignant.es ont été confronté.es à des pertes de salaire voire pire, à des insuffisances quant à la prise en compte de leur reclassement et surtout à des non réponses de la part de notre tutelle. Une partie de l’énergie qui aurait dû être mise dans les missions pédagogiques de ces enseignant.es a été employée à relancer la tutelle sur leurs situations personnelles dramatiques.

Comme chaque enseignant.e le sait, pour pouvoir travailler correctement, il faut que les besoins de la pyramide de Maslow soient réalisés. Les besoins physiologiques, comme se loger, manger, dormir sont à la base de la pyramide. Force est de constater notre tutelle n’a pas su répondre à ces besoins en octroyant des salaires inférieurs aux traitements précédents de ces agents, en oubliant le supplément familial et j’en passe... Parmi les autres besoins de la pyramide ceux d’appartenance, de considération et de confiance sont également fondamentaux, espérons que la piètre image que notre ministère a donné dans la prise en charge de ces agents n’aura pas écorné leur motivation. Un agent a déjà démissionné de cette CPI. Si nous perdons ces agents c’est toute la CPI qui s’écroulera et la tutelle portera une lourde part de responsabilité dans cet échec. Ce serait dommage pour tous. Nous demandons donc à la DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche de porter une attention toute particulière à ces agents et de les traiter comme nous devrions tous l’être avec bienveillance et réactivité.
Les autres agents ne sont pas mieux traités. Ainsi pour les EC EC Enseignant Chercheur il y a encore de nombreux dysfonctionnements non résolus concernant les reclassements ou les promotions par exemple, ou encore les primes de recherche habituellement versées en juin qui ne sont toujours pas versées à certains EC oubliés, ces retards sont, là encore, inacceptables… Il est également « in-entendable » quand un EC fait remonter une situation problématique qu’on lui réponde qu’il n’est pas prioritaire parce qu’on traite les cas datant de 2016 !

Quant aux ITA ITA Ingénieur des travaux agricoles un flou complet plane sur la promotion des personnels et leurs demandes de mobilité avec la disparition des CAP CAP Commission administrative paritaire

C’est une instance de représentation et de dialogue de la fonction publique française.

Les CAP sont chargées d’examiner des situations individuelles, mais elles soumettent aussi parfois des motions à caractère collectif.
découlant de la loi de transformation de la Fonction Publique.
Là encore les bureaux de gestion au Ministère sont sous l’eau et aux abonnés absents.

Nous attirons donc votre attention sur ces problèmes RH récurrents depuis de quelques années qui ne doivent pas être une fatalité. Nous espérons que les agents de notre ministère seront dans l’avenir traité avec la considération et le respect que l’on doit à des serviteurs de l’état.