La FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire ne confond pas discussion salariale et discussion sur le temps de travail.
De l’aveu même du gouvernement, c’est bien la faiblesse de la rémunération des enseignant·es qui pose problème pour envisager la réforme des retraites. Un nouveau système de retraite qui provoquerait une baisse du niveau des pensions.
C’est donc bien la politique salariale menée aujourd’hui qui est en cause : faible niveau des salaires, absence de reconnaissance des qualifications, du travail et de l’engagement des enseignant·es comme de l’ensemble des personnels de l’Éducation alors que trop souvent les conditions de travail sont dégradées et le malaise profond.
Il est inacceptable pour la FSU de détourner la question salariale en cherchant à aggraver un peu plus l’exercice quotidien des métiers des personnels.
Et la FSU refusera toute logique de prise en compte d’un prétendu mérite qui ne revaloriserait que certains personnels au détriment de tous les autres.
La FSU veut aujourd’hui des discussions pour améliorer le niveau de salaires des enseignant·es et de tous les personnels. Elle a mis pour cela sur la table différentes propositions. Lire nos propositions.
Le choix ne saurait être entre l’emploi et les salaires, c’est la conjonction des deux qui doit contribuer à la richesse nationale et à la sauvegarde du service public d’éducation.
Le Ministre est loin d’avoir levé les inquiétudes sur le contenu des discussions spécifiques à venir, notamment en évoquant la possibilité de contreparties sur les missions et le temps de travail des personnels. Il a dû revoir son calendrier initial, qui était trop étendu, pour être davantage dans le tempo des discussions générales sur cette réforme.
La FSU demande au Ministre de traiter réellement et dès à présent, comme le Président de la République s’y est engagé, de la question de la revalorisation des enseignant·es et de tous les personnels de l’Éducation.