Enseignement Agricole : déprec’action interpellation du ministère et CTM CTM Comité technique ministériel bloqué
La délégation intersyndicale FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire , SUD SUD Solidaires unitaires démocratiques et CGT CGT Confédération générale du travail a interpellé, dès l’ouverture du Comité Technique Ministériel de ce jour, le Secrétaire Général du Ministère sur la déprécarisation des collègues des services administratifs et techniques des EPLEFPA EPLEFPA Établissement Public Local d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole (déclaration).
À l’issue de cette déclaration, plus d’une trentaine de collègues, sous les bannières CGT FSU SUD, ont envahi le CTM
CTM
Comité Technique Ministériel
. Ils étaient accompagnés des représentantes de tous les syndicats à la CAP
CAP
Commission administrative paritaire
C’est une instance de représentation et de dialogue de la fonction publique française.
Les CAP sont chargées d’examiner des situations individuelles, mais elles soumettent aussi parfois des motions à caractère collectif.
des adjoints administratifs.
Plusieurs collègues administratives venues spécialement des établissements sont intervenues pour témoigner de leurs conditions de travail et de vie difficiles en rappelant qu’avec « 800 ¤ par mois, nous ne pouvons pas attendre 15 mois pour être titularisées. ». Le représentant du SNERMA-FO SNERMA-FO Syndicat National de l’Enseignement et de la Recherche du Ministère de l’Agriculture - Force Ouvrière. s’est associé à l’ensemble de nos revendications.
Après une longue réponse du secrétaire général et de la DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche avouant de fait leur incapacité face au manque de budget , la seule avancée a été l’annonce du rattrapage des mois perdus pour le déroulement de carrière pour les seules 47 Adjointes Administratives reçues au concours en juin 2013.
Ces réponses étant insuffisantes, l’intersyndicale a décidé d’empêcher la tenue du CTM CTM Comité Technique Ministériel pour montrer son mécontentement et interpeller une nouvelle fois le ministère sur l’exaspération de tous les collègues précaires.
Avec 30 postes par an, il faudra 30 ans pour titulariser les 900 précaires éligibles à ce dispositif, sans compter la grande masse des agents B et C non recensée par le ministère (Contrats aidés et ceux exclus par les critères très restrictifs de la loi de déprécarisation).
La prochaine étape de mobilisation sera le groupe de travail prévu dans la première quinzaine de décembre, obtenu lors de l’entrevue avec le directeur de cabinet, pour exiger des conditions de titularisation acceptables et un nombre suffisant de postes à la déprécarisation.
Une fois de plus, c’est par la mobilisation de tous les personnels, comme aujourd’hui des collègues administratives venues de leurs établissements pour témoigner devant les responsables de l’administration, que nous réussirons à faire pression sur Le Ministre pour aboutir à
Une véritable déprécarisation.
Paris le 29 novembre 2013