- un ministre toujours « aux abonnés absents », d’aucuns diront en campagne !
- un budget notoirement insuffisant, aux conséquences néfastes et déjà palpables pour la rentrée 2012
- une autorité académique sans moyens pour réellement prétendre projeter et développer l’EAP
EAP
Enseignement Agricole Public
ou
Emploi d’avenir professeur en région Centre, ce qui revient de surcroît à nous consulter sur des décisions déjà entérinées (à l’image des formations à enjeux particulier pour lesquelles les avis du DRAAF DRAAF Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt ont déjà été transmis à la DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche il y a plus de 10 jours maintenant...), là où ces avis devraient pouvoir faire l’objet de débats de fond et d’inflexions le cas échéant.
Pour illustrer notre propos : 2 questions et 2 constats...
Question 1 :
- Manque-t-il toujours de l’ordre de 5000h de DGH
DGH
Dotation globale horaire
(à trouver en gestion) pour assurer la rentrée prochaine (sur la base du scénario 1 présenté au CTREA
CTREA
Comité Technique Régional de l’Enseignement Agricole
Son rôle – maintien de l’existant et poursuite RVP RVP Rénovation de la voie professionnelle ) et si oui quels leviers sont sensés permettre de les trouver ?
Question 2 :
- Confirmez-vous que l’ensemble des projets d’ouverture dans l’EAP (en dehors de la RVP) sont renvoyés dans un improbable scénario 2, non financé actuellement ?
Constat 1 :
- de fait, aucune des remarques de l’organisation majoritaire représentative des personnels de l’EAP (75% des voix en région Centre aux dernières élections générales d’octobre) n’a été prise en compte dans les avis de la DRAAF aujourd’hui présentés sur table (le document par voie électronique nous étant parvenu par la Préfecture dans le cadre du Conseil Académique de l’Education Nationale... un comble).
A. quid de l’urgence à conforter les LPA LPA Lycée Professionnel Agricole de notre région :victimes de la RVP et des plafonnements d’effectifs.
Seule réponse : il est urgent d’attendre, priorités d’ouverture... mais sous réserve de moyens complémentaires qui ne viendront pas ?
B. quid du projet de BTS BTS Brevet de technicien supérieur du LEGTA LEGTA Lycée d’Enseignement Général et Technologique Agricole de Chartes, retoqué pour la 3ème année consécutive, mais cette fois dès la case région..., alors même que ce lycée a subi un assèchement historique ces dernières années !
C. du côté de l’Enseignement Privé, force est de constater qu’aucun des arguments de fond que nous avons fait valoir auprès de vos services contre l’ouverture d’une filière complète à terme de la seconde GT à la STAV sur la MFR Val de Loire n’ont retenu votre attention et pourtant :
- si cet avis venait à être confirmé, ce serait clairement faire fi de l’intérêt des élèves et de leurs familles, la seconde GT n’étant absolument pas une formation conçue pour l’alternance et ayant par définition une vocation de détermination ici réduite à néant (ce qui a d’ailleurs amené l’Inspection de l’EA à émettre dans un rapport les plus grandes réserves quant à la conduite de ces classes en MFR) ;
- d’autre part, ce serait aussi prendre la responsabilité de fragiliser à moyen terme l’offre de formation publique en Indre-et-Loire, tous ces élèves concernés sortant bien de 3ème... Rappelons que le lycée agricole public de Tours-Fondettes a subi de façon arbitraire deux années durant le gel de sa troisième seconde (qui vient juste de ré-ouvrir), cette pénurie d’élèves entrants ayant conduit au regroupement des deux classes de STAV et à la fragilisation de l’effectif de la classe de S...
Constat 2 :.
- aucune réponse du DRAAF-SRFD SRFD Services Régionaux de la Formation et du Développement aux situations critiques, voire de détresse au travail concernant les personnels administratifs d’un certain nombre de nos lycées...
- 5 pour être exact, c’est le chiffre sur lequel nos expertises convergent... mais le temps de l’expertise est pour nous révolu et les personnels ne sauraient se contenter d’un « succès d’estime », leurs difficultés appellent en effet des réponses dont certaines, nous le maintenons, relèvent de l’urgence.
notre courrier régional du 10 octobre (après notre rencontre militante dans vos locaux le 22 septembre) est resté sans réponse formelle et concrète à l’ensemble des problèmes posés concernant les services administratifs de nos lycées.
- sur les 2 situations particulièrement inquiétantes, de l’EPL EPL Établissement Public Local 41 et du LEGTA de Tours-Fondettes, que nous avions pointées dans le détail, force est de constater, qu’en dehors de quelques solutions palliatives et ponctuelles au niveau de l’EPL 41 (Vendôme et Blois), sur fond d’absence angoissante de solution à l’aune de la rentrée prochaine..., votre silence est assourdissant et ça n’est pas faute de « klaxonner » pour reprendre vos propos.
Alors depuis hier, comme annoncé à votre chef de SRFD il y a maintenant une quinzaine de jours, les Personnels de Tours-Fondettes sont rentrés dans une mobilisation active de soutien à leurs collègues administratifs et celle-ci va se durcir sans réponse de l’Administration d’ici cette fin de semaine, situation toujours regrettable mais le rapport de force étant manifestement devenu la seule voie possible (après deux ans d’alerte et une dégradation continue des conditions de travail et de la santé des agents), il est désormais engagé !
Voilà en résumé le fond de l’amertume, pour ne pas dire de la colère qui est celle des personnels de l’EAP dans notre région.
Par ailleurs et pour tacher de dépasser ces sentiments, après plus de 5 années d’un assèchement méthodique de nos établissements publics, nous avons officiellement installé courant décembre un Comité Régional permanent de Défense et de Développement de l’EAP, dont un certain nombre de membres sont d’ailleurs autour de cette table et le Comité vous adressera bientôt, Monsieur le Directeur Régional, un courrier formel pour une demande de rencontre afin de porter un tout autre projet de l’EAP en région Centre... ambitieux et tournant le dos à son abaissement progressif.