Les personnels réclament des mesures nécessaires à la sauvegarde de l’Enseignement Agricole Public :
- Abrogation de la note de service de la rentrée 2008 ;
- Plan massif de titularisation, y compris par liste d’aptitude ;
- Revalorisation du régime indemnitaire des TOS TOS (personnels) Techniciens, Ouvriers et de Services dans le cadre de l’harmonisation générale ;
- Plan de sauvegarde des collègues employés en CAE (négocié entre le MAP et l’Association des Régions de France pour les personnels des services TOS transférés) ;
- Crédits suffisants pour assurer le remplacement de tous les personnels ;
- Règlement de l’ensemble des dysfonctionnements de la rentrée 2007 dans le respect des référentiels (horaires obligatoires, seuils réglementaires…) ;
- Rétablissement des heures de soutien et des heures de décharge pour les autres missions ;
- Plan de rattrapage pour la formation continue des personnels de l’EAP
EAP
Enseignement Agricole Public
ou
Emploi d’avenir professeur (baisse de 68,5% des crédits en 5 ans !) ; - Régularisation immédiate des contrats non conformes au droit ;
- Garantie ministérielle d’accueillir dans l’EAP l’ensemble des élèves ayant fait le choix d’y suivre leur scolarité, dans le respect de leur orientation ;
- Garantie du maintien des statuts de la fonction publique (caractère hebdomadaire du service des enseignants, refus des contrats de gré à gré, refus de la bivalence généralisée et imposée…) ;
- Généralisation de la mise en ½uvre du protocole CFA
CFA
Centre de Formation d’Apprentis
-CFPPA
CFPPA
Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole
(formation continue pour adultes) ; harmonisation nationale des rémunérations ; transformation des postes gagés en réels postes d’Etat et respect des statuts.
Dans cette optique, les personnels refusent toute fermeture de classe de 4e-3e, de la filière S, la mise en place du Bac Pro en 3 ans, la mixité des publics, toute tentative de rapprochement avec l’enseignement agricole privé....
En vue de répondre à l’ensemble de ces revendications, seules à même de sauver notre service public d’enseignement agricole, le vote d’un collectif budgétaire sera incontournable.