La réponse d’Arlette Laguiller
- J’ai bien reçu votre courrier du 23 février 2007 concernant votre "secteur d’enseignement sa p/ace et son devenir dans le système éducatif".
- Je suis candidate à l’élection présidentielle mais, comme vous le savez, je ne serai pas élue présidente de la République. Par voie de conséquence, je ne peux m’engager à quoi que ce soit concernant vos questions.
- Et je ne peux répondre point par point à votre lettre car je suis souvent en déplacement à travers le pays pour tenir des meetings dans le cadre de la campagne électorale. De plus, je ne dispose pas d’un secrétariat nombreux ni d’une armée d’experts me permettant de répondre avec la compétence et la précision voulues à tout le courrier que, je suppose, doit recevoir un candidat à la présidence de la République.
- Je réponds donc globalement à votre questionnaire. J’attache une importance décisive à l’Education, que ce soit l’enseignement général ou que ce soit l’enseignement agricole. Les mêmes moyens devraient être alloués pour que les enseignants puissent faire correctement leur travail et que les étudiants réussissent leur scolarité. Ce que je défends dans mon programme pour l’Education est valable pour l’enseignement agricole : plus de moyens humains (enseignants, médecins, assistantes sociales, personnel administratif et technique), matériels et financiers.
- Par ailleurs, je suis pour que l’argent public soit réservé à l’enseignement public et pour que la somme versée soit suffisante pour assurer une éducation correcte partout, sans que l’absence ou l’insuffisance d’écoles publiques contraignent certains, dont ce n’est pourtant pas le choix, d’en passer par l’enseignement privé ou confessionnel. L’enseignement privé doit trouver des fonds parmi ceux dont c’est vraiment le choix
Recevez, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Arlette Laguiller