Deux possibilités étaient offertes aux congressistes pour s’exprimer :

En fil rouge, pendant toute la durée du congrès, la mise en place d’un mur d’expression sous la forme de posts-its.
Les congressistes devaient s’exprimer sur les 3 questions suivantes :

• Qu’est-ce qui vous plaît dans votre vie militante ?
• Qu’est-ce qui vous impose dans limites dans votre engagement ?
• Qu’est-ce qui vous aiderait à militer davantage ?

Et, le dernier soir des interviews impromptues menées par la Team Sama qui se sont concrétisées par une ribambelle de parole "L’égalité entre militantes et militants pour toi c’est quoi ?’ :

Voici donc la synthèse des expressions des congressistes , très riches, merci encore à elles et eux pour leur participation !

 
Globalement, on milite tous et toutes pour constituer un contre-pouvoir et être ensemble dans tous les sens du terme : pour réfléchir ensemble, agir ensemble sur le terrain, le tout dans la convivialité ! Le militantisme demeure une source d’épanouissement personnel. Le plus gros frein en est assez logiquement l’isolement qui peut prendre différentes formes sur le terrain (isolement géographique, isolement militant par manque de soutien...).

On ne milite pas davantage qu’on ne le fait car au-delà de l’isolement, les aspects matériels (temps, déplacements, équilibre familial, charge de travail par ailleurs ) et de santé mentale et physique (surcharge, fatigue, sexisme) prennent le dessus.
Les militant.es rencontrent les mêmes difficultés, notamment le besoin de formation et d’accompagnement mais on ressent un grand besoin de se sentir légitime chez les femmes, question que les hommes se posent peut-être moins même s’ils s’étonnent parfois que l’on puisse considérer certaines problématiques comme étant exclusivement féminines.
Le besoin de légitimité se retrouve dans la prise de parole parfois difficile dans un format hérité d’une organisation plutôt masculine, dans une sensation de manque de crédibilité pour les femmes et donc d’un besoin de formation sur le fond et la forme pour se sentir compétente, être une interlocutrice valable auprès de l’administration et résister au stress lié au rapport de force et au sexisme.

Autant de pistes de travail donc et l’évidence qu’il nous faut accentuer notre travail sur ces aspects, notamment par le biais de la commission égalité Femme/Homme que vous êtes invité.es à rejoindre et qui portera aussi bien sur les thématiques liées au genre qu’à celles liées aux personnes qui ne souhaitent pas se définir par le genre.

Orientations du SNETAP-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire suite au Congrès de DAX