Projet régional agro-écologique et de mobilisation des exploitations et des ateliers technologiques
Note aux secrétaires régionaux et de section
Par son adresse aux DRAAF DRAAF Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt , aux établissements d’enseignement supérieur agricole et aux fédérations de l’enseignement privé via la Note de service DGER/SRDICI/2014-237 du 27 mars 2014, la DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche donne instruction pour la construction d’un programme régional coordonné de mobilisation des exploitations agricoles et ateliers technologiques.
Or, bien que le Snetap-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire puisse partager les impulsions à donner à nos fermes et ateliers pédagogiques vers une transition agro-écologique et sociale de l’agriculture, le Snetap-FSU condamne la méthode et le calendrier assigné à la construction de ces projets régionaux.
En effet, dès la page de garde, la liste restrictive des destinataires pour exécution et contrairement à la plus part des notes de services qui paraissent, avec mention pour information des OS OS Organisations Syndicales , l’impératif à retourner les projets régionaux au plus tard pour le 15 juillet interpelle sur les objectifs attendus d’une telle injonction dans un espace temps qui ne permet aucune véritable concertation.
De plus, la Note de service complémentaire DGER/SRDRI/2014-392 datée du 21 mai 2014, bien qu’élargissant le champs des destinataires pour exécution aux établissements de l’enseignement technique, maintient l’impératif pour un retour des projets au plus tard le 15 juillet. Contrairement aux assurances données par l’adjoint à la directrice générale qui, interpellé par le Snetap le 29 avril, avait laissé entendre que les délais seraient assouplis notamment pour répondre à nos pré-occupations de la nécessité d’élargir la consultation aux personnels et à leurs représentants, conditions nécessaires à la réussite de « l’enseigner à produire autrement », la précipitation entretenue, s’apparente à un passage en force.
Pourtant, le Snetap-FSU avec ses partenaires du CDDEAP CDDEAP Comité de défense et de développement de l’enseignement agricole public mesurent et identifient bien les obstacles à cette transition nécessaire de l’agriculture et ils estiment nécessaire le rassemblement de l’ensemble des personnels et au delà même pour une mise en ½uvre réussie des projets à élaborer sur les fermes et ateliers pédagogiques de nos établissements.
Le Ministre a laissé filer un retard de plus d’un an dans l’examen de sa loi d’avenir pour l’agriculture et la forêt et, aujourd’hui, il se précipite pour une traduction éclaire des dispositions de celle-ci dans nos établissements. Cela tend à révéler une préoccupation relative à la communication de la prochaine rentrée, celle-ci en décalage avec les transitions à opérer sur le moyen terme.
Malgré cette méthode de travail le Snetap-FSU souhaite réussir la transition agro-écologique et ne peut laisser traiter ce sujet dans la précipitation et à l’insu des personnels.
Au plan national, le Snetap-FSU et le Comité de défense ont porté une contribution et continuent à interpeller le ministère et les parlementaires sur ce dossier.