Par ce communiqué le SNETAP-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire , membre de l’Élan commun (CGT CGT Confédération générale du travail Agri, SNETAP-FSU, SNUITAM-FSU, Sud Rural Territoires) entend tordre le cou à certaines rumeurs, fausses informations qui circulent de plus en plus à l’occasion des réunions organisées par le prestataire MERCER ou lors d’Heure Mensuelle d’Information organisées par d’autres organisations syndicales… quand ce n’est pas les Flash info #RH du ministère qui à bon compte le 22 mai dernier écrivait : « L’accord ministériel instituant un régime de remboursement complémentaire des frais de santé des agents du ministère a été signé, mercredi par le Ministre et les représentants des organisations syndicales ».
NON, toutes les organisations syndicales représentatives du MASAF n’ont pas signé l’accord avec le MASAF relatif à l’ouverture à une entreprise privée américaine !
Seul, le SNETAP-FSU avec ses partenaires de l’Élan commun – CGT Agri, SNUITAM-FSU, Sud Rural Territoires – a refusé d’apposer sa signature sur un accord ouvrant une nouvelle étape à la privatisation de notre système public de protection sociale ! L’Élan commun représente précisément 37,73 % des voix du CSA ministériel...(1). Pour engager un véritable rapport de force afin de faire évoluer le contenu de l’accord, il aurait fallu atteindre les 50 % avec d’autres organisations !
NON, nous n’étions pas sur la photographie avec le ministre, Marc Fesneau :
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049938925
NON, nous refusions que les 42 000 agent·es du MASAF soient pieds et mains liés livré·es à un prestataire privé, fonds de pension américain, sans aucune garantie véritable de confidentialité des données médicales, sans parler de nos données personnelles !
NON, nous refusions que comme pour un abonnement téléphonique, un nouveau marché privé soit passé ! Notre santé est un sujet bien trop sérieux pour le confier à des entreprises capitalistiques au détriment de la Sécurité Sociale et du régime spécial des fonctionnaires !
NON, nous refusions que quelles que soient les options ou la prévoyance que pourrait choisir un·e agent·e du MASAF, le ministère lui donne une obole de 5 à 7 euros par mois alors que le surcoût engendré est de plus du double !
NON, nous refusions que le coût de la PSC soit plus important en proportion pour les plus bas salaires et que son montant cesse d’être progressif au-delà de 3864 € bruts !
NON, nous refusions une cotisation à 110 % payée par un·e agent·e pour que son ou sa conjoint·e qui ne travaille pas au MASAF puisse être ayant-droit !
NON, nous refusions qu’un·e agent·e du MASAF, partant à la retraite voit sa cotisation exploser de 150 % dès la seconde année puis rapidement de 175 % !
NON, nous refusions qu’une augmentation quasi-mécanique de 10 % par an des cotisations soit possible dès la fin de la seconde année d’adhésion !
OUI, en responsabilité et parce que c’est notre conception du syndicalisme, nous allons aider les agent·es qui nous contacterons à comprendre ce dispositif (retraite.protection-sociale snetap-fsu.fr), en relayant leurs interrogations auprès du ministère !
OUI, nous ne nous résignons pas et nous appelons d’ores et déjà les personnels à exprimer leur mécontentement à l’occasion des réunions organisées par le prestataire MERCER et dénoncer le fait que notre employeur n’a pas jugé nécessaire lui-même d’organiser de telles réunions !
OUI, nous appelons les personnels à se mobiliser dès maintenant pour faire pression sur le ministère afin qu’il revoie sa copie pour les ayant-droits, les retraité·es ! Dans les prochains jours, sera lancée une pétition pour créer ce rapport de force nécessaire à la révision de l’accord !
→ dans le cadre de la commission paritaire de pilotage et de suivi, le SNETAP-FSU et ses partenaires de l’Élan commun feront tout pour convaincre les autres organisations représentatives de se mobiliser pour revoir « le barème de prise en charge d’une part des cotisations des bénéficiaires retraités » conformément à l’accord collectif ;
→ dans le cadre de l’accord collectif, nous militerons pour convaincre les signataires d’engager au plus vite la dénonciation de cet accord, contraire aux intérêts des agent·es qu’elles représentent !
OUI A LA PRISE EN EN Éducation nationale CHARGE 100 % SÉCURITÉ SOCIALE ! LA COMMÉMORATION DES 80 ANS DE LA SÉCURITÉ SOCIALE EN EN Éducation nationale 2025 DOIT ÊTRE L’OCCASION DE LA RENFORCER ET NON DE LA DÉTRUIRE !
(1) FO FO Force ouvrière , 19,17 % ; UNSA UNSA Union nationale des syndicats autonomes : 17,01 % ; CFDT CFDT Confédération française et démocratique du travail : 16,36 % ; Alliance du Trèfle : 8,20 %.