Les personnels constatent la dégradation sans précédent des moyens de l’enseignement agricole public, qui ne permettront plus d’assurer le fonctionnement normal des établissements.
Cette situation, qui met en péril l’existence même de ce formidable outil de formation, est devenue inacceptable. Les personnels ne sont pas dupes, les annonces récentes du Ministre n’ont pas rétabli les moyens qu’il avait supprimés.
Une nouvelle étape de mobilisation devient nécessaire
Manifestation nationale à Paris jeudi 11 juin 2009
Les personnels posent un ultimatum au Ministre de l’Agriculture et de la Pêche pour exiger :
- le rétablissement de l’ensemble des postes supprimés pour la rentrée 2009 (45 équivalents temps plein de contractuels, 88 postes d’enseignants titulaires, 64 administratifs)
- la transformation des 90000 heures supplémentaires en emplois.
- un moratoire sur les baisses de moyens pour les années à venir.
Si le Ministre n’entendait pas débloquer les moyens nécessaires, et restait sourd à cet
appel, il prendrait la responsabilité de voir les corrections des écrits des examens
perturbés par l’appel à la grève et le blocus des centres de correction.
Le Ministre :
- doit expliquer aux familles pourquoi il ne peut, ou ne veut pas donner à l’enseignement
agricole public les moyens qu’il sait pourtant trouver pour l’enseignement privé.
- doit expliquer aux familles que leurs enfants n’ont plus droit à des enseignements de
qualité, à des options, voire à des classes pour les accueillir.
- portera l’entière responsabilité des conséquences qu’engendrerait l’action menée par des personnels qui défendent l’intérêt commun au travers de la défense du service public d’éducation et de formation.
Dans le cadre de la préparation de la rentrée dans les établissements, les personnels doivent
refuser les heures supplémentaires, pour qu’elles soient transformées en emplois (les 90000 heures supplémentaires annoncées par Barnier c’est 140 équivalents temps plein)
Matériel de mobilisation
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