Une intersyndicale très large refuse ces dispositifs qui visent à isoler, séparer, écarter… alors que l’École doit être un lieu, un temps d’apprentissage, d’émancipation.
Il est un des dispositifs qui peut avoir des conséquences dramatiques pour nos établissements et plus particulièrement les lycées professionnels agricoles et maritimes : l’impossibilité pour un·e élève n’ayant obtenu le Diplôme National du Brevet (DNB) de s’inscrire en seconde pro dans un lycée !
Aujourd’hui, la DGER
DGER
Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche
nous explique doctement mais coupée des réalités que ce dispositif doit être une « opportunité » pour l’EAP
EAP
Enseignement Agricole Public
ou
Emploi d’avenir professeur
!!! Au contraire ce dispositif ne peut que susciter les inquiétudes légitimes des personnels :
- Combien de ces jeunes, souvent « à la limite de la déscolarisation », refuseront de suivre cette année « préparatoire au lycée » et iront par défaut en apprentissage ?
- Qui peut sérieusement croire une seule minute qu’avec une classe par région – ce qui au regard des coupes budgétaires n’est pas une vue de l’esprit – , ces jeunes choisiront cette voie scolaire ?
- Combien de classes ne pourront ouvrir sans ces élèves ? Ces classes de bac professionnel qui sont aussi et surtout pour ces jeunes, souvent en échec scolaire une aide, une main tendue pour poursuivre leur cursus scolaire et obtenir un diplôme !
- Combien de LPA LPA Lycée Professionnel Agricole et LPM LPM Lycée professionnel maritime vont se retrouver fragilisés sachant que dans certaines classes, cela peut représenter un quart à la moitié des élèves ?