Suite à ce groupe de travail, nos organisations portent, un projet de réforme nécessaire tant sur le fond que dans la forme pour cette épreuve et ce dès la session 2018.
Une épreuve de rattrapage pas une épreuve de contrôle
Nous portons l’idée d’un vrai rattrapage. Le candidat pourrait choisir de subir deux épreuves dans les matières suivantes : français, histoire-géographie, mathématiques, biologie-écologie, sciences physiques-chimie ou celle de l’E5 de sa spécialité. Les notes obtenues, si elles sont supérieures à celles obtenues lors des épreuves du 1er groupe, remplaceraient l’ensemble des disciplines présentes dans une épreuve (E1, E4 et E5), sur le modèle du BAC STAV.
Une nécessaire réorganisation
Ainsi les candidat-es à cette épreuve doivent être convoqués (par demi-journée), ils doivent déterminer à l’avance (au moment des résultats des épreuves du 1er groupe) les matières dans lesquelles ils souhaitent être « contrôlés ». Les conditions d’accueil des candidats doivent être améliorées.
Une nécessaire simplification
Sur la forme, l’évaluation ne doit plus se faire avec 3 membres de jury mais uniquement par l’examinateur concerné par la sous-épreuve. Les 2 évaluations doivent être séparées.
L’urgence de la modification de l’épreuve professionnelle
Concernant l’épreuve professionnelle, la réforme est également nécessaire. Il faut plus d’exigence, un document support plus précis, plus en lien avec une situation professionnelle liée à la spécialité du Bac Pro et en lien avec des exigences de niveau IV afin de pouvoir questionner l’élève sur de la compréhension du système et de l’analyse et non sur des savoir-faire (niveau III). Les évaluateurs ne peuvent être que des enseignants de la spécialité et non du champ professionnel beaucoup trop large. Il faut également revoir la fiche SPS.
Paris, le 3 octobre 2017