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Grilles horaires : non au passage en force !
jeudi 14 avril 2005
Sous la pression des manifestants, venus à l’appel du Snetap-FSU
FSU
Fédération Syndicale Unitaire
, le CNEA qui devait émettre un avis sur le projet de la DGER
DGER
Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche
de réforme des grilles horaires n’a pas eu lieu.
Le matin, une réunion du CTPC
CTPC
Comité Technique Paritaire Central
-DGER était convoquée. Les organisations qui appelaient à l’action du 14, FSU, CGT
CGT
Confédération générale du travail
, FO
FO
Force ouvrière
, Sud-rural, n’y ont bien sûr pas participé. Cette réunion s’est donc tenue sans quorum. Seule la CFDT
CFDT
Confédération française et démocratique du travail
avait répondu présent à la convocation, et s’est abstenue au moment du vote.
La réunion du CNEA, convoquée l’après-midi, où la DGER voulait tenter de faire passer son projet en force, a été boycottée elle aussi par la FSU, la CGT, FO et Sud-rural. Elle n’a pas pu se tenir, faute de quorum. Les membres du CNEA qui s’étaient déplacés ont été informés des motifs de notre action, action qui se poursuivra tant que le projet de la DGER ne sera pas remis sur la table, pour être rendu conforme aux référentiels.
Le déroulement de la journée
Rassemblement à la DGER
Dès midi, à l’appel du Snetap-FSU, les manifestants se rassemblent devant la DGER.
Pendant que des militants distribuent des tracts pour expliquer notre action,
Annick Merrien, et le bureau national, négocient avec l’adjoint du DGER, en présence de Gérard Aschiéri, secrétaire général de la FSU, les modalités d’accès au ministère
Puis elle fait connaître aux manifestants le déroulement de la journée
Attention : les grilles qu’on voit à l’arrière-plan ne sont pas les grilles horaires de la DGER, mais les grilles de la porte d’entrée de la DGER.
De la DGER au ministère
13 h 30 - En route pour le ministère
13 h 45 - Arrivée en l’entrée de la rue de Varenne, rencontre des hommes en bleu. Halte-là, on ne passe pas !
Au bout de 45 minutes de discussions, au prix de l’abandon de nos drapeaux, nous sommes finalement autorisés à passer (elle est mal barrée, la libre circulation des personnes sur le territoire de l’Union) et conduits sous étroite surveillance à la porte d’entrée du ministère. Sait-on jamais, des fois que l’idée nous aurait prise de continuer jusqu’à l’hôtel Matignon, un peu plus loin dans la rue.
Enfin, on peut voir le pavillon où résida, lorsqu’il était ministre de l’agriculture, le SDF le plus célèbre de France
Attention : les grilles qu’on peut voir au premier étage, même si elles sont plus ouvragées que les précédentes, ne sont toujours pas les fameuses grilles horaires de la DGER.
À la grande salle jaune
Les manifestants envahissent le couloir sur lequel s’ouvrent les portes de la grande salle jaune, dans laquelle le CNEA doit se réunir.
Nouvelle discussion avec l’adjoint du DGER
Pendant ce temps, les membres du CNEA qui souhaitaient participer, dont les représentants de la CFDT, attendent à l’intérieur de la salle, que le quorum soit atteint.
Les manifestants sont finalement entrés et se sont installés sagement au fond de la grande salle jaune.
Quorum, unique objet de mon ressentiment
Finalement, au bout d’une longue, longue attente, le DGER et son adjoint sont obligés de convenir que ce maudit quorum ne sera pas atteint, et de prononcer l’ajournement de la réunion.
Mais ce n’est pas fini. Il leur faut maintenant écouter les interventions des représentants des organisations qui appelaient à l’action, notamment celle d’Annick Merrien.
qui a résumé pour les membres du CNEA les raisons de notre action, et les exigences que nous continuons de porter, au premier rang desquelles le respect des référentiels, c’est à dire de la crédibilité des diplômes que les jeunes viennent préparer.
L’action continue...