A l’occasion des dernières instances (CTEA
CTEA
Comité Technique de l’Enseignement Agricole
et CNEA
CNEA
Conseil national de l’enseignement agricole
), et de groupes de travail qu’il avait obtenu, le Snetap-FSU
FSU
Fédération Syndicale Unitaire
avait porté le dossier des effectifs devant la DGER
DGER
Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche
. Il soulignait ainsi l’incapacité du Ministère de l’Agriculture à remplir son rôle de service public d’éducation et à participer à l’accueil des élèves issus du pic démographique des années 2000.
Dès la fin des premières procédures Affelnet et Post Bac, les prévisions du Snetap-FSU se confirmaient entraînant dans certaines régions des situations particulièrement tendues sur les classes entrantes.
Au mois de juin, certains DRAAF
DRAAF
Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt
/ SRFD
SRFD
Services Régionaux de la Formation et du Développement
annonçaient aussi l’absence de moyens pour l’accueil des élèves et étudiants souhaitant faire valoir leur droit à un retour en formation après un échec à l’examen. Cette perspective accentuait encore le sentiment des établissements et des personnels de ne plus être en capacité de répondre aux attentes des familles et des élèves alors que le décret n° 2015-1351 du 26-10-2015 précise que tout élève ayant échoué à l’examen du BTSA
BTSA
Brevet de Technicien Supérieur Agricole
, du Bac ou du CAPA
CAPA
Certificat d’Aptitude Professionnelle Agricole
Commission Administrative Paritaire Académique
, peut faire valoir le droit à une nouvelle inscription dans l’établissement dont il est issu.
C’est pour dénoncer ces refus d’inscrire plusieurs centaines d’élèves dans nos établissements publics et demander d’apporter dans l’urgence des solutions que le Snetap-FSU avait interpellé Stéphane Le Foll à l’entrée du CNESERAAV CNESERAAV Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche agricole, agroalimentaire et vétérinaire le 7 juillet dernier.
Le Cabinet du Ministre a donc reçu le Snetap-FSU et annoncé des moyens supplémentaires (environ 4800 heures) dès la rentrée 2016 pour l’Occitanie, les Pays de Loire, l’Auvergne-Rhône Alpes, la Normandie, la Nouvelle Aquitaine et la Corse.
Cette DGH
DGH
Dotation globale horaire
supplémentaire sera importante et utile pour les établissements mais elle arrive trop tard et ne peut répondre qu’à des situations d’urgence, loin de couvrir l’ensemble des problèmes de fond.
Le Snetap-FSU se félicite de voir que son action a permis l’ouverture de ces nouveaux moyens mais il rappelle aussi qu’il avait porté dès le mois d’avril plusieurs demandes d’ouverture de classes, devant répondre à la pression démographique de certains secteurs, et qui restent d’actualité.
Le Snetap-FSU qui sera reçu le 21 juillet prochain en bilatérale par Stéphane Le Foll. portera à nouveau ces dossiers de fond devant le Ministre afin de préparer une rentrée 2017 à la hauteur des besoins du Service Public.
Paris le 12 juillet 2016