« La France n’a pas fait le choix du chacun pour soi et du tant pis pour les autres, et je pense qu’elle ne le fera jamais »,
Édouard Philippe le 11 décembre 2019
Mensonge d’État ? Ou Tartufferie ? À vous de choisir !
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- Alors comment le gouvernement peut-il justifier sa volonté de ne plus faire cotiser les salarié.es les plus fortuné.es, environ 10 % des cotisant.es du système actuel (les premiers de cordées peut-être !) ? La réforme prévoit que les revenus au-delà de 120 000 euros par an ne donnent pas de droit à la retraite et ne soient soumis qu’à un taux de 2,81 % de cotisations, utilisées pour contribuer à l’équilibre du système. Dans le système actuel, le plafond est plus élevé : il est fixé à 324 000 euros annuels pour les complémentaires du privé. Cette mesure entraînerait un manque à gagner total de 71 M€ pour le régime, tandis qu’elle constituerait dans le même temps un "cadeau" de 43 Md€ sur 15 ans pour les entreprises du fait de la baisse des cotisations.
- Résultat, les salariés très aisés seraient encouragés à se tourner vers des régimes de retraite supplémentaire par capitalisation pour maintenir leur niveau de vie. Ce n’est pas le premier geste du gouvernement dans ce sens : certaines dispositions de la loi Pacte promulguée en 2019 les y encourageaient d’ailleurs déjà.
- L’objectif est de créer un marché juteux pour des fonds d’épargne retraite ou des acteurs du système financier comme Black Rock, le plus grand fonds d’investissement au monde. Faut-il noter ici que le représentant français de Black Rock fait partie des personnalités promues au rang d’officier de la Légion d’honneur , le 1er janvier 2020.
- Conclusion : La retraite par points : un système universel de baisse des pension !
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