L’Intersyndicale a tout d’abord rappelé que cette réforme se faisait dans la précipitation sans un réel bilan des forces et faiblesses actuelles de cette formation. Cette réforme engagée le 17 mai, sans aucune information préalable, devait trouver sa conclusion le 20 juin par un vote en CNEA CNEA Conseil national de l’enseignement agricole ; … Mais cette séance du Comité National a été boycottée par les organisations syndicales de l’enseignement agricole public.
Grâce aux propositions qu’elle a porté, l’Intersyndicale a pu obtenir des engagements lors de cette rencontre – le DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche a diffusé sa réponse écrite à l’Intersyndicale comme base de poursuite des échanges sur la réforme pour le CNEA reconvoqué :
- un grand plan de communication nationale pour promouvoir et faire connaître la filière technologique de l’enseignement agricole ;
- le maintien des 5 domaines technologiques ;
- le maintien des 5 semaines de stage individuel et des 3 semaines de stage collectif ;
- le maintien de l’Education Socio-Culturelle dans les enseignements communs et de spécialité ;
- le maintien des 31 heures (élève) hebdomadaire de volume horaire ;
- le stage individuel comme support au Grand Oral terminal
Cependant, l’architecture de diplôme présentée par l’administration laisse encore trop d’incertitudes et de manques :
- Des manques, des réductions de volume horaire, en ce qui concerne l’ESC ESC Éducation socio culturelle (en enseignement de spécialité), les SES, l’EPS EPS Éducation Physique et Sportive dans le tronc commun, la géographie dans l’enseignement de spécialités « territoires » ... Ce n’est pas acceptable.
- Des incertitudes sur les répartitions horaires disciplinaires et donc sur l’esprit de cette réforme en pluridisciplinarité, dans les stages collectifs mais aussi (et surtout ?) dans les enseignements de spécialité.
L’intersyndicale ne peut se satisfaire de cette situation et demande à nouveau à la DGER de modifier son projet d’arrêté. L’intersyndicale demande que le temps de la concertation se poursuive et que le projet d’arrêté construit dans la concertation ne soit proposé qu’à la rentrée. Tous ensemble, nous portons une réforme de la voie technologique ambitieuse. Le Bac techno STAV doit demeurer une formation attractive pour les élèves, permettant la poursuite d’études.
Restons mobilisés !