Mercredi 9 février s’est tenu le CTEA
CTEA
Comité Technique de l’Enseignement Agricole
consacré aux évolutions des cartes scolaires pour la rentrée de septembre 2022 suite à l’abondement du budget 2022 permettant de réduire le nombre de suppressions de postes et donc d’ouvrir quelques formations (l’équivalent de 55 ETP
ETP
Équivalent Temps Plein
non supprimés pour l’EAP
EAP
Enseignement Agricole Public
ou
Emploi d’avenir professeur
).
Le SNETAP-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire a tenu tout d’abord à rappeler que ces ouvertures sont la conséquence du desserrement du budget de l’enseignement agricole public. Ce desserrement est la conséquence d’une mobilisation des organisations syndicales de l’EAP et tout particulièrement de notre organisation. La mobilisation va se poursuivre !
Le SNETAP-FSU a également tenu à dénoncer la méthode et le calendrier de cette consultation, se résumant à une simple information, les arbitrages non encore formellement dévoilés ayant de fait, déjà été pris. Il faut également souligner que certaines instances régionales n’ont pas été consultées ou bien l’ont été dans une précipitation totalement inadaptée au regard des enjeux… Si le DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche adjoint a bien indiqué que “les ouvertures et fermetures de classes ne devaient pas relever d’une fête à Neuneu” et que le 7ème schéma, comme une remise à plat de la méthode, allaient permettre de prendre ce type de décisions dans un cadre plus sécurisé, on aura tout de même eu un avant goût de la fête cette année !
Après avoir évoqué les critères de sélection, de validation des projets, qui n’auront donc été présentés nulle part en amont, la DGER a annoncé 23 ouvertures de classes dans l’EAP pour la rentrée prochaine (sur 39 projets remontées des régions). Dans le cadre d’ouverture d’une classe dans un cycle ou une filière, la DGER a assuré du financement pluriannuel des « coûts partis », c’est-à-dire une projection de DGH DGH Dotation globale horaire sur deux ou trois années.
La DGER a également annoncé sa vigilance, dans un souci « d’optimisation budgétaire », à propos des classes dites à faibles effectifs (classes inférieures à 10 élèves). Son attention est très forte pour les classes ayant moins de 7 élèves depuis au moins 3 ans…