Pourtant, de nombreux signaux tels les déperditions d’élèves entre les différents niveaux d’une cohorte ayant suivi la voie professionnelle ou encore la baisse de 6% de la réussite au baccalauréat professionnel due à des échecs plus importants chez les élèves ayant suivi le parcours en 3 ans, auraient du contribuer à envisager une remise à plat de celles-ci.
En outre, en maintenant les plafonds et seuils de recrutement, ce n’était ni plus ni moins la reconduction de la politique de fragilisation de l’enseignement agricole public qui se pérennisait en totale contradiction avec la priorité pour l’école du Président de la République.
Enfin, elle poursuivait la déconcentration opérée par la droite en 2006 en l’aggravant par la mise sous la seule autorité du DRAAF DRAAF Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de l’établissement de la carte scolaire des formations BTSA BTSA Brevet de Technicien Supérieur Agricole et classes préparatoires notamment (formations à enjeux particuliers).
Cette situation qui ne trouvait plus d’issue à la DGER DGER Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche avait alors conduit le Snetap-FSU FSU Fédération Syndicale Unitaire à saisir par courrier (s) le cabinet et le Ministre :
- Courrier au directeur de cabinet du Ministre :
- Courrier adressé au Ministre de l’Agriculture :
Les réponses à ces courriers tardant à venir, la délégation de la FSU a quitté le CNEA CNEA Conseil national de l’enseignement agricole (conseil national de l’enseignement agricole) du 24 octobre après y avoir manifesté son profond mécontentement et son incompréhension de l’absence de priorité donnée à l’enseignement agricole public dans la note de service :
- Communiqué du SNETAP-FSU au CNEA du 24 octobre :
Dès la nomination de la nouvelle directrice générale le 14 novembre, le SNETAP a été reçu en audience. Une nouvelle écoute de nos revendications a permis de faire évoluer positivement le contenu de la note de service.
L’enseignement agricole y est remis en perspective en intégrant pleinement la refondation de l’école et en devenant le vecteur de la prochaine loi d’avenir de l’agriculture.
La directrice générale s’est par ailleurs engagée à mettre fin à l’arbitraire du plafonnement de nos effectifs et au retour à une prévision des effectifs, celle-ci permettant d’être révisée en fonction des demandes réelles d’inscriptions dans nos classes...
En outre, elle a rappelé l’importance que revêt l’arbitrage national, avec en amont la consultation pour avis des instances dans le cadre des formations à enjeux particuliers.
- Consultez la note de service parue le 4 décembre 2012 :
Si une note de service, à elle seule, ne fait pas le printemps de l’enseignement agricole public, une action syndicale soutenue peut y contribuer.