Un baccalauréat national fragilisé...
Cette réforme établit un baccalauréat évalué en partie en contrôle continu réduisant ainsi clairement le caractère national du diplôme.
Un examen dont l’organisation sera renvoyée pour grande partie aux établissements.
Un grand oral qui aujourd’hui n’a aucun cadrage (accompagnement, volume horaire..)
Avec la réduction des heures de groupe à effectif réduit (de 9 ou 10h à 8 heures), la mise en place de TP-TD sera notamment dans les disciplines scientifiques limitée.
Un enseignement général dans l’enseignement agricole affaibli...
Une fragilisation des spécialités de l’enseignement agricole en réduisant l’agronomie à une discipline optionnelle et qui sera en concurrence avec l’hippologie-équitation, les sections sportives...
Une fragilisation du caractère scientifique du baccalauréat général en excluant les mathématiques du tronc commun, en opposant les matières physique-chimie et les mathématiques...menaçant des pour- suites d’études pour les bacheliers.
Une fragilisation de l’EATDD en classe de seconde. Cet enseignement d’exploration deviendrait un simple enseignement facultatif.
Des conséquences inacceptables
La baisse du volume horaire hebdomadaire en classe de seconde, 1ère et terminale entraînera des suppressions de postes que nous estimons aujourd’hui à plus de 60 postes dans les lycées agricoles publics !
Cette réforme amplifie la concurrence entre les disciplines par des volumes horaires laissés au libre choix des établissements (AP, orientation, groupes à effectifs réduits) ou par le choix entre les enseignements de spécialité.